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2018 Session 009 AuntDaiClub

Dernière mise à jour : 2 oct. 2018

Extrait 1

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Niveau A1

Européen

Sous-titre:

-Tu m’emmènes danser Samedi?

-Deux pas à droite, deux pas à gauche.

Mais je comprends rien. Ça m’énerve.

-Recule, recule encore.

-Non.

-Voilà, tourne! C’est bien.

-ça va Mamie?

-Oui

-T’es prête?

-Oui.

 

Extrait 2

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Niveau A2

Québécois

Sous-titre:

Mes amis je vous assure que l’attente est bien dure,

Mais il faut pas s’décourager ça va bien vite arriver.

Du bon lait y va en avoir pour tout le monde ce soir.

Il faut bien laisser le temps à notre belle grand-maman.

Ça va venir pis ça va venir mais décourageons-nous pas.

Moi j’ai toujours le cœur gai et j’continue à turluter.

Tam-ti-dam-ti-di-dam-tam-di…

-Tut-tut-tut, désolée si l’attente était si dure.

-C’est correct.

-Bon bon bon.

 

Extrait 3

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Niveau A2

Québécois

Sous-titre:


Ma petite Gabrielle. Quand t’étais née, on a tout de suite vu que je t’avais donné mes yeux.

Mais c’était clair que tu avais hérité de mon caractère.

T’as jamais eu peur de foncer, d’essayer des nouvelles affaires.

Sauf que tu tiens ça de ta grand-mère.

On t’avait fait une base solide pour que tu sois libre.

C’est ça être parents, donner le maximum aux ses enfants.

Puis on veut ça continue, quand on ne serait plus là.

Le transfert de patrimoine, ça se planifie.

Rencontrez votre conseiller Desjardins.

 

Extrait 4

Émission

Niveau B2

Québécois

3:07 -fin

Sous-titre

Il s’agit d’un hôpital destiné à accueillir les pauvres de Paris, les filles des mauvaises vies, les enfants abandonnés et les orphelines. En 1660, on y dénombre plus de 10,000 pensionnées. Et pour toutes, la vie est presque sans issue. Le roi décide donc de verser une dot à celles qui accepterons de traverser l’océan, de venir dans la vallée de Saint Laurent et de prendre mari. Ces filles-là, elles devront être acheminées vers le port d’embarquement, entre autres, vers le port de la Rochelle. C’est quand même un long voyage, vous savez, d’aller de Paris à la Rochelle, entre autres, dans les voitures, tirées par des chevaux.


Certaines d’entre elles, en sont à leur premier voyage, à l’extérieur de mur. Elles voient la vraie vie pour la première fois. Elles voient des bourgeois, des nobles menés une existence dorée, où l’on se promène à cheval en habit de soie, où la table est bien garnie. Elles verront aussi quelles différences il y a entre cette vie et celles de la majorité de la population.


Seul le capitaine peut décider de lever l’ancre. En attendant, elles logeront dans les auberges malfamées. Le calme plat aussi bien que la tempête, le mauvais temps retarde le départ. Lorsque celui-ci est ordonné, on implore la protection du ciel en chantant des Cantiques. Malgré la crainte des naufrages ou de la rencontre de navire ennemi. Elles effectuent leurs traversées.

Dans une lettre de Jean-Talons, On note la petite phrase suivante qui donne un peu de l’esprit de l’époque. Sont arrivés 45 bons hommes, quelques filles, huit chevaux et deux cavales.


Arrivé ici, il arrive souvent que les filles ont moins de 15 jours (pour) trouver un mari parce que les garçs célibataires se rendaient soit à Québec où bateaux arrivaient, ou lorsque les filles ne trouvaient pas maris, elles allaient à Trois-Rivières, à Montréal, chez les religieuses. Et là, les célibataires se représentaient parce que les célibataires qui ne se mariaient pas risquaient fort de perdre de l’ordonnance de Jean Talons, d’être privés du droit de faire la retraite et du droit de chasse.

Ces filles veulent épouser quand même un homme qui a du bien, un homme qui est établi et pas un ivrogne, un coureur de jupon ou un coureur du bois. Elles veulent quand même prendre pari sur un homme valable, parce que c’est leur avenir qui se joue dans 15 jours.


Mère, Marie l’Incarnation écrit :

Les pères de familles, dont les garçons ne se mariaient pas avant 20 ans étaient obligés de comparaitre devant greffier pour justifier pourquoi leurs fils ne se mariaient pas.

On a, en 1667, licencié le Régiment de Carignan. C’est très important dans l’histoire des filles du roi puisque la moitié des soldats du Régiment de Carignan vont décider de rester et de s’installer en Nouvelle France et parmi eux, il y a quelques nobles. Alors ces demoiselles, tout à coup, quand on ne savait pas quoi faire, parce qu’Il n’y a pas habitants de condition assez élevée pour les épouser, on a retrouvé, enfin, des maris et une nouvelle condition vient de s’ajouter à celles qui exigeaient Jean Talons, c’est d’autres demoiselles pourraient épouser les officiels du Régiment de Carignan.

A la fin de l’année 1671, on se rends compte que l’équilibre démographique est à peu près établi.


Talons a écrit alors à l’autorité française :

Avant la venue des filles du roi, il y avait eu celles qu’on appelle, les filles à marier, mais des filles qui n’étaient pas dotées par l’autorité royale. On peut se demander pourquoi les filles du roi, les filles à marier, acceptaient de quitter la France et traversaient l’océan avec tous les risques ça comportaient pour venir vivre en nouvelle France.

Il y avait ça, l’idée d’être capable de trouver un mari.


Il y avait surtout, l’idée de trouver une nouvelle vie, ceux qu’elles quittaient là-bas, c’étaient pas très roses. Elles savaient que toutes leurs vies, elles vivraient dans un genre de couvent. Alors que, elles espéraient trouver au nouveau monde une plus grande liberté d’action. Mais si elle était soumise à un mari, il y avait quand même une vie normale, une vie quotidienne acceptable et peut-être, au bout du compte, le bonheur.


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